Alexandre Mercier remporte le Duc de Kent
Un premier triomphe inoubliable au Duc de Kent
Alexandre Mercier, champion du Duc de Kent
« J’ai encore de la misère à y croire ! C’est mon premier titre dans le circuit de Golf Québec et au Duc de Kent en plus, donc c’est sûr que ça ajoute un petit quelque chose. Ça fait plus de sept ans que je fais des tournois et finalement, on a pu en gagner un », a lancé d’entrée de jeu Mercier, le sourire fendu jusqu’aux oreilles dans son nouveau veston à carreaux.
Et avec raison pour celui qui s’est montré inébranlable lors de la seconde et dernière ronde du tournoi. Deuxième à égalité à -2 (70) pour amorcer la journée, Mercier a fait preuve de constance et de minutie pour jouer la normale (72) mardi et remporter les grands honneurs de l’événement.
Qui plus est, le Montréalais a dû composer avec la pression des spectateurs qui s’étaient déplacés en grand nombre pour l’occasion. « Plus la journée avançait et plus il y avait de gens sur le terrain, a-t-il poursuivi. Au 18e trou, je me doutais que j’étais en tête, mais je suis resté agressif. C’était difficile de ne pas me laisser déconcentrer, mais j’ai très bien fait ça. Je suis resté dans ma bulle, j’ai bien exécuté et je suis très fier de moi. »
Mercier a ainsi mis la touche finale à son tournoi en coulant un court roulé pour la normale devant les yeux attentifs de son père, Sylvain, qui agissait comme cadet pour l’événement.
« Je suis très content d’avoir pu vivre ça avec lui ! Ma mère m’a aussi suivi de la maison toute la journée et de vivre ça avec mon père sur le sac, ça fait du bien. Je frappais à la porte depuis quelques années, notamment avec une deuxième place au Kent en 2020, alors c’est bon pour le moral et pour les prochains tournois. On va s’en souvenir toute notre vie ! » a-t-il conclu.
La lutte a été serrée jusqu’à la toute fin derrière le vainqueur et c’est finalement Guillaume Paquette (Blainvillier) qui s’est emparé de la deuxième place avec un cumulatif de -1 (143) au terme du tournoi.
William Forgues, Mario Bouchard (directeur général)
Non loin derrière, William Forgues, membre du Royal Québec a complété l’événement en troisième place, à égalité avec la normale (144). Le tout lui a ainsi permis de mettre la main sur le trophée André Gagné, remis annuellement au meilleur joueur de la région de Québec en l’honneur de celui qui a participé à 55 éditions consécutives du tournoi, l’emportant à trois reprises.
« C’est une très belle performance pour moi. C’est toujours décevant de ne pas terminer avec la victoire, mais je demeure très satisfait. Il y avait un peu de nervosité, mais mon jeu a tenu, alors c’est positif. C’est probablement ma meilleure performance chez Golf Québec, à la maison en plus. J’ai hâte à la semaine prochaine pour continuer sur cette lancée ! » a indiqué Forgues à l’issue de la journée.
Notons que Brandon Rattray (Vallée du Richelieu) et Maxime Marengère (golfeur public) ont eux aussi terminé à égalité au troisième rang avec un cumulatif de 144. Meneur après la première ronde, le jeune Émile Lebrun (Île de Montréal) a pour sa part glissé de cinq échelons au classement, concluant à +2 (146).
Pas moins de 136 golfeurs ont participé au traditionnel Duc de Kent cette année, dans ce qui était une fois de plus la deuxième étape de la Triple Couronne, présentée en collaboration avec belairdirect. Comme le veut la tradition, la troisième et dernière tranche sera disputée dans le cadre du Championnat provincial amateur masculin prévu à Summerlea, du 11 au 14 juillet.
Encore une fois cette année, l’ordre de mérite de la Triple Couronne déterminera les membres de l’équipe du Québec qui prendront part à la compétition interprovinciale du Championnat canadien amateur masculin qui sera présenté du 1er au 4 août 2022, au Point Grey Golf & Country Club, à Vancouver. Notons que les joueurs qui font partie de l’équipe nationale amateur de l’année courante seront automatiquement membres de la formation québécoise.
Mentionnons également que la 88e édition du Duc de Kent coïncidait avec le 70e anniversaire de la première version française des règles de golf. Celle-ci avait alors été le fruit d’une collaboration entre James England, de l’Association canadienne de golf, et Ralph A. Benoit, secrétaire du Royal Québec à l’époque.